vendredi 14 février 2020

Invité dans l'émission On refait la télé samedi matin, le comédien s'en est pris au mouvement citoyen qui agite le pays depuis plusieurs mois. Un discours sans langue de bois, pleinement assumé par l'acteur de 66 ans.
Samedi, les «gilets jaunes» entamaient leur treizième journée de mobilisation en France. Un rassemblement encore une fois sous tension, que n'a pas manqué de se payer François Berléand sur RTL le matin même. Invité sur le plateau de l'émission On refait la télé, le comédien s'en est pris au mouvement citoyen qui agite l'Hexagone depuis novembre dans un discours garanti sans langue de bois.


«C'est du grand n'importe quoi, on ne s'écoute plus», a-t-il déclaré à propos des revendications des gilets jaunes. «Le gouvernement donne 10 milliards d'euros, ce qui n'est pas rien. Et ce n'est pas assez. On fait des états généraux en France -

c'est la première fois que ça arrive depuis 1789 - où on donne la parole à tout le monde, et on dit “ça ne va pas marcher”. Attendons au moins», précise l'acteur en référence au Grand débat national proposé par Emmanuel Macron depuis mi-janvier en réponse au mouvement.

 «Vous vous rendez compte que vous êtes l'une des rares personnalités à oser tenir ce genre de discours au micro, face à une caméra?», l'interroge alors le journaliste Éric Dussart. La réponse de Berléand fuse: «Tout le monde est lâche. On voit qu'il y a 90% des Français qui soutiennent les gilets jaunes et puis deux semaines après il n'y en a plus que 80, puis 70... Moi, depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes», assène-t-il.

«Quand vous dites ça, vous avez conscience quand même qu'il n'y a plus personne qui n'ose tenir ce genre de discours publiquement dans les médias? Médiatiquement, vous ne craignez pas les conséquences de ça?», le questionne le journaliste de RTL. «J'en ai rien à foutre, lui répond sèchement le comédien.

Il y a des gens qui pensent comme moi aussi. Et c'est bien dommage que personne ne le dise, car je pense que c'est une grande majorité de gens qui n'ont peut-être pas la parole pour dire stop aux gilets jaunes. (...) C'est ma liberté. Je suis comme ça et puis je serai toujours comme ça», conclut-il.

jeudi 13 février 2020


Les radars tourelles que l'on annonçait comme plus résistants connaissent finalement le même sort que les radars classiques puisqu'ils subissent de nombreuses dégradations.

La multiplication des actes de vandalisme lourd sur ces cabines a contraint l'Etat à prendre de nouvelles mesures pour mieux les protéger.

Si la première que nous avons pu constater est assez surprenante, la seconde consiste au remplacement du mât habituel par un mât plus résistant.


Le mât, un point faible
Depuis la pose des premières cabines en juin 2019, il est rapidement apparu que le poteau sur lequel les radars tourelles sont installés était un de leur point faible.

Même si son diamètre est important, le mât standard est en réalité presque entièrement creux et ne dispose que d'une toute petite épaisseur de métal. Comme on pu le voir à de très nombreuses reprises, il est donc très facile de le découper avec du matériel adéquat...

Un mât standard très fin


Mais ce n'est pas tout, il ne résiste pas non plus à la chaleur. De nombreux exemples ont montré que des pneus enflammés à son pied le faisait plier en entraînant la cabine au sol.
Le mât plié sous l'effet de l'incendie



Enfin, même son système de fixation au sol n'était pas efficace puisque plusieurs radars ont été arrachés de leur socle en béton!

Un nouveau mât renforcé
Pour tenter de remédier à ces différentes vulnérabilités, les ingénieurs d'IDEMIA, le fabricant du radar tourelle, ont mis au point un nouveau mât renforcé qui commence à être installé depuis quelques jours pour certaines des nouvelles cabines installées.

La première chose que l'on remarque c'est que le nouveau mât a été consolidé puisque son diamètre est encore plus important qu'auparavant en passant de 16 à 19 cm. On imagine que l'épaisseur du métal en a gagné au moins autant.
Le mât renforcé diffère aussi du mât standard par sa couleur et son aspect. Passant du noir au gris très foncé, cela suggère aussi un modification du type de métal utilisé.

Le mât standard



Le mât renforcé



Enfin, pour qu'il soit plus résistant à l'arrachage, le nouveau mât n'est plus enchâssé dans un système de fixation. Ce dernier fait désormais partie intégrante du mât.

Le mât standard enchâssé dans sa fixation



Le mât renforcé avec sa fixation intégrée



Une mesure contre productive?
Les vandales ont toujours su s'adapter aux nouvelles situations qui se présentent. Les radars tourelles étant installés trop en hauteur pour être tagué, c'est le mât qui est désormais attaqué en priorité.
Si son renforcement devrait rendre plus difficile son abattage ou son arrachage, cette évolution pourrait tout de même se révéler contre productive...

En effet, comme on l'a déjà vu, les mâts actuels ne résistent pas à la chaleur. Lorsque des pneus sont enflammés à leurs pieds, le métal cède et le radar tombe au sol. Certes, le radar est bien rendu inactif mais la cabine est épargnée.

Le problème avec le nouveau mât, c'est que s'il résiste à l'incendie, il y a de fortes chances que les flammes se propagent jusqu'à la cabine alors que c'est rarement le cas aujourd'hui puisque le radar tombe avant. Comme la cabine semble ne pas très bien résister aux flammes, on risque d'assister à plus de destructions totales...

Le président de la République Emmanuel Macron s'est rendu au chevet de la Mer de Glace, un glacier situé dans le massif du mont Blanc jeudi, pour symboliser le virage écologique de son quinquennat. Sur Europe 1 jeudi, le député insoumis François Ruffin a qualifié cette visite de "sommet de la foutaise et de l'hypocrisie".

Emmanuel Macron s'est rendu jeudi à la Mer de Glace, dans le massif du mont Blanc, en guise de symbole du tournant écologique de son mandat et en amont des élections municipales. Après avoir réuni le Conseil de défense écologique mercredi matin, le président de la République a d'abord passé la nuit à 2.000 mètres d'altitude dans le refuge de Montenvers.
Puis il a voulu se montrer, jeudi, au chevet de la Mer de Glace qui recule de huit à dix mètres par an et a perdu environ deux kilomètres depuis 1850. Certainement l'illustration la plus spectaculaire du changement climatique en France.


Le chef de l'Etat "impressionné"
Dans le cadre de ce déplacement mûrement réfléchi et préparé par l'Elysée, Emmanuel Macron est arrivé tôt dans une tenue de ski, aux manches bleu, blanc, rouge. Après un passage par la télécabine, le président a gravi les 500 marches qui mènent au glacier. Celles-ci sont ponctuées de petites plaques qui indiquent le recul de la Mer de Glace. "Impressionnant", a soufflé le chef de l'Etat. Un scientifique présent a confié à Europe 1 que la fonte de la Mer de Glace pourrait être totale d'ici une cinquantaine d'années.

Son guide du jour, le glaciologue Luc Moreau, lui a ensuite montré ensuite la grotte de glace. "Vous, votre travail, forcément il n'est pas sur le temps court. Malheureusement, vous ne verrez pas pendant votre mandat [l'effet] des décisions que vous allez prendre", l'a-t-il averti. "Vous avez raison. Et on voit d'ailleurs à quel point les non-décisions d'il y a longtemps conduisent à ça", a répondu le chef de l'Etat.


En fin de matinée, le chef de l'État a prononcé à Chamonix un discours ardent sur "l'urgence" climatique, "le combat du siècle" selon lui. Il a confié avoir ici ressenti "notre propre vulnérabilité, la fragilité de ce paysage qu'on pensait inamovible". "Il faut démontrer que cette stratégie est compatible avec les progrès économique parce que c'est la stratégie à laquelle je crois", a-t-il pris soin d'ajouter. Le "combat pour la biodiversité est indissociable de la lutte contre le réchauffement", a également ajouté le chef de l'État.

Quelque "60 % des animaux sauvages ont disparu ces 50 dernières années, les espèces disparaissent à un rythme 1000 fois supérieur au taux d'extinction naturelle", a Emmanuel Macron, qui lançait aussi pour l'occasion l'Office français de la biodiversité (OFB).

Sans annonce nouvelle, il a surtout dressé le tableau d'actions qu'il a liées aux objectifs écologiques, citant la revitalisation des centres-villes pour lutter contre l'étalement urbain, la loi sur le recyclage ou encore la création, annoncée la veille, de nouveaux parcs naturels, y compris pour protéger le Mont-Blanc.

"Un sommet de la foutaise et de l'hypocrisie", pour François Ruffin
Sur place, une manifestation contre cette pollution et la réforme des retraites a réuni 250 personnes, mais elle a été dispersée avant l'arrivée d'Emmanuel Macron. "Venir pleurer devant la Mer de Glace alors que les accords des conférences climat ne sont pas respectés et que les émissions de gaz à effet de serre augmentent, c'est de la parade, c'est de la com'", tançait dans le cortège Pierre Delpy, conseiller en énergie dans une association.



Sur Europe 1 jeudi, le député de La France insoumise François Ruffin a pour sa part estimé que la visite d'Emmanuel Macron dans le massif du mont Blanc était "un sommet de la foutaise et de l'hypocrisie". Il a fait le lien entre la circulation des camions qui traversent le tunnel du mont Blanc et la fonte de la Mer de Glace. "Or depuis le début du mandat de Macron, il n'y a eu aucune mesure de prise en matière de ferroutage", a-t-il regretté, citant l'exemple de la Suisse dans ce domaine.

"Ce qu'on demande à Emmanuel Macron, qui est président de la République, pas président du conseil départemental de Haute-Savoie, [ce n'est] pas de légiférer sur qui va pouvoir grimper en haut du Mont-Blanc", mais des "mesures structurelles sur comment on fait pour qu'il y ait moins de gaz à effet de serre dans ce pays, et pour ça il faut ça qu'il y ait moins de camions qui le traversent", a-t-il ajouté.


Laurent Garcia, député apparenté au groupe MoDem, voit en la taxation de l'accès aux réseaux sociaux une piste pour renouveler la contribution à l'audiovisuel public.
Alors que la télévision perd en popularité au profit des smartphones et ordinateurs et que la suppression totale de la taxe d'habitation est prévue pour 2022, les députés partent en quête de nouveaux moyens de collecter la redevance TV.


Dans une question adressée au ministère de la Culture, et repérée par Next Inpact, le député de Meurthe-et-Moselle Laurent Garcia (MoDem) esquisse une solution au sujet de la contribution à l'audiovisuel public (CAP).
Une des pistes à suivre, pour la récolter de façon équitable, serait d'y intégrer une taxation de l'accès aux réseaux sociaux, alors même que ces derniers viennent relayer des passages d'émissions ou de programmes télévisés.


"À la faveur de la généralisation de l'usage des nouveaux écrans, le taux d'équipement en téléviseurs des foyers français ne cesse de diminuer", rappelle ainsi Laurent Garcia, en arguant que "certains concitoyens demandent une suppression de la CAP, car ils considèrent que les programmes proposés ne sont pas à la hauteur des attentes des téléspectateurs, notamment dans le domaine culturel, malgré la diversité et le nombre de chaînes".
Comment procéder pour taxer l'accès aux réseaux sociaux? Laurent Garcia se contente d'évoquer une "taxation minime sur chaque connexion à un réseau social". Aucune précision n'est apportée sur le montant envisagé ni sur les moyens de contrôle - vraisemblablement poussés - qui viendraient s'intégrer à une connexion sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Jugée par le principal intéressé "difficilement applicable", cette réforme aurait par ailleurs un effet rebond: permettre "d'identifier les usagers et par conséquence limiter les attaques racistes, antisémites, sexistes et homophobes sous couvert d'anonymat". Un objectif déjà poursuivi par la loi dite de lutte contre la cyberhaine, dont la dernière lecture se tiendra le 3 mars à l'Assemblée nationale.


Lors d’une commission parlementaire réunie mardi au sujet de l’estimation de la fraude aux prestations sociales en France, la directrice de la Sécurité sociale, Mathilde Lignot-Leloup, a reconnu un surnombre de 2,6 millions de cartes vitales actives.

Interrogée notamment par les députés Patrick Hetzel (LR), Pascal Brindeau (UDI) et Michel Zumkeller (UDI), Mathilde Lignot-Leloup a donc révélé que le nombre de cartes vitales actives en circulation différait du nombre de bénéficiaires légaux.
«Il y a actuellement 58,3 millions de carte vitales en circulation » a-t-elle ainsi déclaré, pour « 55,7 millions » de porteurs potentiels, ce qui porte « à fin 2019, à 2,6 millions l’écart enregistré ».


Un chiffre moins élevé que le précédent écart officiellement reconnu mais qui reste toutefois particulièrement élevé. «Le député Michel Zumkeller a bien expliqué en commission que ces millions de cartes vitales représentaient un enjeu de 9 milliards d’euros par an pour l’assurance maladie», souligne auprès du Figaro Charles Prats, magistrat délégué de l’association professionnelle des magistrats.
Le magistrat, qui a fait de la lutte contre la fraude sociale son cheval de bataille, note que «le président de la commission Patrick Hetzel a dû insister à trois reprises» avant d’obtenir le chiffre.

Le taux de chômage s’établit à 8,1 % au quatrième trimestre, selon les chiffres publiés jeudi. Le gouvernement estime qu’un taux à 7 % en 2022 était « franchement atteignable ».

Voilà une batterie d’indicateurs synonymes de bol d’oxygène pour le gouvernement, englué dans les critiques contre sa réforme des retraites. Selon les données diffusées, jeudi 13 février, par l’Insee, le taux de chômage a diminué de 0,4 point au dernier trimestre 2019 (de 0,7 point en douze mois), pour atteindre 8,1 % sur l’ensemble du territoire – outre-mer compris, à l’exception de Mayotte. C’est son plus bas niveau depuis fin 2008, mais il reste supérieur à la moyenne des pays occidentaux.
Autre évolution, très encourageante : la proportion de personnes qui occupent un poste poursuit son ascension, se situant désormais à près de 66 % chez les 15-64 ans (+ 0,4 point en un an, avec un bond encore plus net chez les seniors).


La qualité de l’emploi demeure également bonne puisque la part de titulaires d’un CDI remonte au même seuil qu’il y a douze mois (à 49,3 %). Quant aux individus en situation de sous-emploi (c’est-à-dire qui aimeraient effectuer un plus grand nombre d’heures), ils sont relativement moins nombreux (– 0,5 point en un an).

Chiffres du chômage : pourquoi tant d’écart entre l’Insee et Pôle emploi ?
Ces résultats sont, bien évidemment, imputables à la situation favorable qui continue de prévaloir sur le marché du travail. Au cours des trois derniers mois de 2019, l’emploi salarié dans le secteur privé s’est accru de 0,2 %, soit une progression « comparable à celle du trimestre précédent », d’après les statistiques – provisoires – de l’Insee publiées le 7 février. Sur l’ensemble de l’année 2019, le nombre de personnes employées dans les entreprises a augmenté de 210 000 (soit + 1,1 %).
La dynamique fut donc bien meilleure en 2019 par rapport à l’exercice précédent (+ 163 000, en valeur absolue, en 2018), mais elle s’avère nettement moins éclatante que celle relevée en 2017 (+ 329 700). Dans ce faisceau de tendances flatteuses, deux faits, au moins, méritent d’être signalés : l’industrie, qui ne cessait de s’étioler depuis le début des années 2000, a vu ses effectifs s’étoffer légèrement, de janvier à décembre 2019, avec 7 900 créations nettes de postes, et le secteur de la construction a confirmé qu’il avait retrouvé des couleurs (+ 42 200).

« Montée du halo du chômage »
« Le recul du taux de chômage s’avère d’autant plus impressionnant que la croissance, si elle résiste bien, est moins soutenue qu’auparavant, à 1,2 % ou 1,3 % en rythme annuel, décrypte Philippe Martin, professeur à Sciences Po. Notre économie parvient, malgré tout, à créer davantage d’emplois et le marché du travail fonctionne mieux. »

A ses yeux, il est difficile « de ne pas y voir la conséquence des réformes successives engagées depuis 2015 et amplifiées depuis deux ans et demi » : allègement du coût du travail, notamment pour les personnes les moins qualifiées ; assouplissement des règles encadrant la relation entre travailleurs et employeurs, qui réduit la peur de l’embauche ; développement de l’apprentissage et gros efforts en matière de formation continue pour les personnes éloignées du monde de l’entreprise…

« Ce reflux du chômage n’a rien d’étonnant puisqu’il est en adéquation avec les volumes significatifs de recrutements qui se sont produits durant l’année 2019, enchaîne Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). L’amélioration touche quasiment toutes les catégories, sauf les jeunes, qui ont peut-être pâti de la très forte compression des contrats aidés depuis deux ans. »

L’autre gros point noir, selon M. Heyer, se situe dans « la montée du halo du chômage », une notion qui désigne toutes les personnes désireuses de retrouver une activité sans pour autant être considérées comme chômeuses car ne remplissant pas certaines conditions (par exemple effectuer des recherches assidues pour décrocher un poste) : « Ce phénomène tient peut-être au fait que des individus, jusqu’alors totalement découragés et assimilés à des inactifs, envisagent de reprendre pied sur le marché du travail », explique-t-il.

L’une des questions qui se pose, désormais, est de savoir si le taux de chômage peut être ramené à 7 % à la fin du quinquennat, comme le veut Emmanuel Macron. Une telle « ambition (…) n’est pas gagnée d’avance, mais elle est franchement atteignable », a estimé, jeudi matin sur RTL, la ministre du travail, Muriel Pénicaud. Une appréciation que M. Martin partage, « même s’il convient toujours de se montrer prudent dans ce type d’exercice », nuance-t-il. M. Heyer, lui, reconnaît que cette hypothèse « n’est pas hors de portée », mais elle paraît difficile à concrétiser car les prévisions de l’OFCE « tablent sur une dynamique de créations d’emplois presque deux fois moins forte en 2020 qu’en 2019 ».

Toutefois, « ce ralentissement peut être contrebalancé par d’autres facteurs – par exemple la montée en puissance du programme de formation pour les chômeurs de longue durée et les moins qualifiés ».
Une précision importante s’impose, pour s’y retrouver dans le maelström de données sur l’emploi : aujourd’hui, il y a quelque 2,424 millions de chômeurs, d’après la définition du Bureau international du travail qui fait foi pour l’Insee.

Un chiffre très inférieur à celui constaté par Pôle emploi : au quatrième trimestre 2019, sur l’ensemble du territoire, quelque 3,554 millions d’individus sans aucune activité étaient inscrits dans les fichiers de l’opérateur public. L’écart entre ces deux mesures, qui ne date pas d’hier, tient au fait que les méthodes et définitions retenues ne sont pas identiques. Cependant, dans les deux cas, les statistiques ont été orientées à la baisse, durant les trois derniers mois de 2019.


Le prix du paquet de cigarettes Marlboro, première marque vendue en France, atteindra dix euros le 1er mars, sous l'effet de la politique de hausse des taxes visant à réduire la consommation de tabac dans l'Hexagone. Publié au Journal officiel mardi, un arrêté ministériel daté du 31 janvier fixe les nouveaux prix, en hausse en raison de l'application du premier relèvement de taxes de 50 centimes, programmé cette année - le second étant prévu pour le 1er novembre par le gouvernement.

Le groupe Philip Morris, dont la part de marché est de 40% en France, dont 26% avec sa marque phare Marlboro, vendra désormais le paquet de Marlboro Red à 10 euros, contre 9,30 euros actuellement. Une autre référence très vendue augmente de 60 centimes, incluant la marge de Philip Morris: les Winston passent à 9,60 euros, contre 9 euros.
Le paquet de Marlboro n'est toutefois pas le plus cher vendu dans l'Hexagone : les Gauloises brunes de Seita (filiale française du britannique Imperial Brands), qui coûtaient déjà 10 euros depuis le 1er novembre dernier, passent à 10,60 euros, et les Gitanes brunes, à 11 euros, contre 10,50 euros auparavant.


Toutefois, les meilleures ventes de Seita sont les Gauloises blondes (9,50 euros contre 9 euros) et News and Co (9,40 euros contre 8,90 euros), qui sont moins chères. Du côté de Japan Tobacco International, le prix des Camel sans filtre passe à 9,80 euros contre 9,10 euros, soit là encore une hausse de 70 centimes.
Au sein des produits phare de British American Tobacco, le prix des Lucky Strike Bleu Classic monte à 9,40 euros contre 8,90 euros auparavant, et celui des Winfield Rouge passe à 9,60 euros contre 9,10 euros - soit une hausse de 50 centimes, application stricte du relèvement des taxes.

A son arrivée en mai 2017, le gouvernement Macron avait mis fin à quatre ans de stabilité des prix, relevant nettement les taxes pour faire passer le prix du paquet aux alentours de 8 euros le 1er mars 2018 et procédant depuis à deux hausses annuelles de 50 centimes, programmées l'une en mars, l'autre en novembre, dans le but affiché de réduire la consommation de tabac.

Ces hausses de prix ont fait chuter les ventes de 9,32% en 2018 et de 7,2% l'an dernier. En France, ce sont les industriels du tabac qui fixent les prix de vente, mais l'État peut inciter à des augmentations en faisant varier les taxes, qui représentent plus de 80% du prix.
Le tabac, responsable de cancers et de maladies cardiovasculaires, tue quelque 75 000 Français chaque année.


Auteur : Patrick ChoppartDestinataire(s) : Edouard Philippe (Premier Ministre)
Agnès Buzyn (Ministre des Solidarités et de la Santé)
Emmanuel Macron, Président de la République, Sophie Cluzel, Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées

L'allocation adulte handicapé (AAH) ne doit pas être comptée sur le revenu du conjoint !

C'est lamentable que l'allocation adulte handicapé soit comptée sur le revenu du conjoint.
La personne handicapée en couple, on leur supprime l'AAH, et je trouve cela injuste Mais ça n'enlève pas notre handicap pour autant.
De plus, on se sent encore plus handicapant d'être dépendant du revenu de son conjoint,


Ce n'est pas normal qu'une personne handicapée n'ait pas le droit au bonheur d'être en couple sans être dépendant financièrement de son conjoint.


L’allocation pour adulte handicapé (AAH) est calculée en fonction des revenus de la personne handicapée.  Un salaire, même faible, va entraîner, dans un certain nombre de situations, non pas une augmentation de ses revenus disponibles, mais soit un plafonnement soit une diminution de ses revenus : diminution de l’AAH + paiement de ses frais professionnels.


Alors que le travail permettrait à beaucoup de mieux s’insérer socialement et d’atteindre un revenu plus décent, cela est souvent financièrement pénalisant.

Une vraie prise en comte de réévaluation de l'AAH !

Il est plus que temps que ce gouvernement fasse ce pour quoi il a été élu.
Cette pseudo augmentation est insultante pour les handicapés !

Honte, à Emmanuel Macron et Honte, à Gérard Larcher, qui reconnaît lui-même qu'en dessous de 1500 € on ne peut pas vivre.

Pour une AAH ( Allocation Adultes Handicapés) égale au SMIC 1 219 euros

Et que les personnes, qui percevaient l'allocation d'adulte handicapé, la perçoivent également, quand il se retrouve à la retraite, car actuellement ce n'est pas le cas

une personne qui percevait une allocation d'adulte handicapé et qui se retrouve à la retraite perd tout ces droit, et pourtant toujours en situation d'handicapé et de plus la santé qui se dégrade avec l'âge

Nous demandons que la AAH soit alignée au SMIC

L'allocation aux adultes handicapés ( AAH) constitue un revenu de substitution pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler normalement. Actuellement le montant maximum de l'AAH n'est que de 900€ mensuel.

QUI PEUT VIVRE AUJOURD'HUI AVEC 900 € ?
Ce qui est scandaleux compte tenu de l'augmentation du coût de la vie


Nous demandons l'indexation, de l'allocation d'adulte handicapé, afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !

Une pétition circule déjà sur ce sujet et nous devons rappeler les faits :

"Non, l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ne doit pas être incluse dans le futur Revenu Universel d’Activité (RUA)

Notre Constitution indique que la Nation doit garantir un revenu convenable d’existence à « tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler ». Pour répondre à ce principe fondateur de notre solidarité nationale, la loi de 1975 a créé l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), sans notion de contreparties et de devoirs pour les bénéficiaires.

L’AAH, ne doit pas disparaître au profit d’un revenu universel d’activité qui ignorera la spécificité du handicap et les réalités vécues par les personnes. En appliquant aux bénéficiaires de l’AAH un cadre conceptuel imaginé pour les allocataires de revenus de solidarité conditionnés à une recherche active d’emploi, le gouvernement dénature la vocation de cette allocation conçue spécifiquement pour assurer une vie digne à nos concitoyens (même si son montant est en dessous du seuil de pauvreté) qui du fait des aléas de la vie et de leur situation de handicap ne peuvent pas travailler ni tirer d’un travail des revenus d’existence suffisants pour subvenir à leurs besoins de vie quotidienne.

Cette fusion de l’AAH dans le RUA porte en elle un risque inacceptable de dégradation des droits et de perte de leur pouvoir d’achat pour ces personnes allocataires

Mais le seuil de pauvreté en 2018 pour une personne seule est à 1026 €, alors avec 860 € fin 2018 les PH vivent en dessous du seuil de pauvreté. Il en sera de même fin 2019 avec 900€ !

D’autant
que c’est une FAUSSE REVALORISATION car d’une part EN 2020 elle n’augmentera QUE de 2,2 € et sera ensuite gelée à ce montant ! Pour être remplacée par le Revenu Universel d’Activité qui se tricote en ce moment au gouvernement, et d’autre part, elle est grignotée par d’autres mesures"

Nous demandons l'indexation, de l'allocation d'adulte handicapé, afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !

Voir toutes les signatures 


Pour faire des économies, le gouvernement cible les plus fragiles. Honteux. Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, a confirmé sur LCI la fin de l’exonération fiscale sur l’emploi à domicile pour les personnes âgées de plus de 70 ans.
En effet, le gouvernement prévoit dans son budget 2020 de n’accorder cette exonération que pour les seules personnes âgées handicapées ou en perte d’autonomie de plus de 70 ans.


Selon l’État, cela permettrait d’économiser 310 millions d’euros en 2020 et 360 millions d’euros pour les autres années. En clair, la France endettée se plie aux injonctions budgétaires de Bruxelles et détruit un élément constitutif du lien social et de la solidarité entre Français.

Précisons qu’on peut juger du caractère civilisé d’une société à la manière dont elle traite ses anciens. Et dans la France de Macron, entre une ristourne budgétaire et l’aide aux personnes âgés, l’État a choisi…
Les Gilets Jaunes demandent depuis 45 semaines l’augmentation des petites pensions. Gageons que cette nouvelle mesure du gouvernement ne calmera en rien le sentiment de révolte partagé par de plus en plus de Français.

mercredi 12 février 2020


TÉMOIGNAGE RMC - Serge, père de Tiffenn, a fait part de son désespoir ce mercredi après la mort de sa fille. Il demande aux fabricants de téléphones d'imaginer une solution pour éviter les accidents électriques.

La vie de Tiffenn, 15 ans s'est arrêtée ce dimanche en fin d'après midi. Elle prenait son bain, chez elle, à Marseille, avec son téléphone portable branché à une prise électrique. Selon la famille, l'autopsie a confirmé la mort par électrocution.
Nous avons rencontré le père de Tiffenn, Serge B., à Marseille. Il lance un appel pour que de tels drames ne se reproduisent plus. Il est effondré. Il avait pourtant alerté sa fille Tiffenn des dangers à utiliser son téléphone quand elle prenait son bain.


"Mettez un disjoncteur, un fusible..."
"J'ai trois enfants, c'est tous les jours la guerre pour dire qu'on ne prend pas son téléphone dans la salle de bains. On l'a appelé, pas de réponse. On a cassé la porte pour entrer dans la salle de bains. Tiffenn était allongée le téléphone était dans l'eau et on a découvert que son chargeur était branché à une prise de la salle de bains. On n'a pas pu pu la réanimer."
Il estime que les fabricants devraient imaginer une solution pour éviter les accidents électriques.

"Mettez un disjoncteur, un fusible... On est capables de faire plein de choses aujourd'hui mais mettez quelque chose qui va se déclencher tout de suite, dès que le téléphone est en lien avec de l'eau. Ca doit s'arrêter."

Son coup de gueule contre les chargeurs low-cost
Serge est également intervenu en direct sur RMC ce mercredi matin. Il en colère contre les chargeurs "non-officiels" vendus moins cher sur le marché mais qui ne respectent pas forcément les normes de sécurité.

"Un chargeur coûte 15-20 euros, c'est un énorme pour un ado. Donc les jeunes se tournent sur ceux qui coûtent 4-5 euros. Et ce chargeur là ne devrait pas être sur le marché. Tiffenn en est morte de ça. Il y a une enquête policière est en cours aujourd'hui mais ce que je dis c'est: attention. Il n'y a rien de sécurisé ça me révolte."
Il réfléchit à créer une association pour alerter les jeunes et qu’un tel drame ne se reproduise plus. Une jeune fille de 10 ans avait déjà trouvé la mort en décembre dernier dans les même circonstances à Vitrolles. En France chaque année, 40 personnes décèdent suite à une électrocution.