Seul un tiers des citoyens interrogés se sont dits hostiles au mouvement de grève.
“Moi, cette idée m’est insupportable, je crois comme pour beaucoup de Français.” Ainsi s’agaçait Julien Denormandie ce dimanche 15 décembre à propos de la contestation contre la réforme des retraites qui pourrait entraîner de larges perturbations et donc certains désagréments pour les citoyens.
Mais visiblement pour la majorité des Français, pris à témoin par le ministre, la réforme des retraites prônée par le gouvernement est plus insupportable que le spectre de blocages pendant les Fêtes de fin d’année. C’est en tout cas ce qu’indique un sondage Ifop publié par le Journal du Dimanche.
L’opinion publique semble effectivement toujours favorable au mouvement social. Selon ce sondage, dont vous pouvez retrouver les grandes lignes ci-dessous, 54% des Français soutiennent la grève, et 30% lui sont hostiles.
Le sondage indique également que les Français sont divisés quant aux bienfaits de la réforme. S’ils rejettent en bloc la création d’un âge d’équilibre à 64 ans et sont majoritairement contre l’entrée en vigueur du nouveau système en 2025 pour les actifs nés après 1975, les citoyens sont favorables à plusieurs mesures. C’est le cas notamment de la garantie d’une retraite minimum de 1000 euros ou ou la fin des régimes spéciaux.
Les Français sont enfin certain d’une chose: le gouvernement ne reculera pas. Ils sont 72% à le penser.
Le ton monte encore
Dans le même temps, le ton continue de monter entre les principaux acteurs de la contestation du projet de réforme des retraites du gouvernement.
Dimanche, à l’avant-veille d’une journée de manifestations cruciale, la situation était toujours très perturbée dans les transports, et le débat de fond sur les retraites était parasité par la mise en cause du haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye.
Fragilisé par des soupçons de conflits d’intérêts après des omissions dans sa déclaration d’intérêts, ce dernier a rectifié samedi ce document et déclaré 13 mandats dont 11 bénévoles, selon Le Monde. Il a reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe, éloignant l’incertitude qui planait sur une éventuelle démission.
Les cheminots grévistes ont déjà annoncé qu’ils n’envisageaient pas de “trêve” pour les fêtes de fin d’année. “Si le gouvernement veut que le conflit cesse avant les fêtes, il a toute la semaine prochaine pour prendre la décision de bon sens qui s’impose”, estime Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, avant de trancher: “le retrait de la réforme par points.”
“Moi, cette idée m’est insupportable, je crois comme pour beaucoup de Français.” Ainsi s’agaçait Julien Denormandie ce dimanche 15 décembre à propos de la contestation contre la réforme des retraites qui pourrait entraîner de larges perturbations et donc certains désagréments pour les citoyens.
L’opinion publique semble effectivement toujours favorable au mouvement social. Selon ce sondage, dont vous pouvez retrouver les grandes lignes ci-dessous, 54% des Français soutiennent la grève, et 30% lui sont hostiles.
Pour les syndicats, ce chiffre est même en augmentation d’un point par rapport au même sondage publié la semaine précédente, avant que le Premier ministre ne détaille sa réforme et que la nécessité de “sauver Noël” ne s’impose à l’agenda.3e sondage Ifop-JDD sur le mouvement de grève : le soutien ou la sympathie ne faiblissent pas et restent majoritaires dans l'opinion, à 54% (+1 point) https://t.co/oegeEzKg1p pic.twitter.com/wRHl0eMJuj— Arnaud Focraud (@AFocraud) 15 décembre 2019
Les Français sont enfin certain d’une chose: le gouvernement ne reculera pas. Ils sont 72% à le penser.
Le ton monte encore
Dans le même temps, le ton continue de monter entre les principaux acteurs de la contestation du projet de réforme des retraites du gouvernement.
Dimanche, à l’avant-veille d’une journée de manifestations cruciale, la situation était toujours très perturbée dans les transports, et le débat de fond sur les retraites était parasité par la mise en cause du haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye.
Fragilisé par des soupçons de conflits d’intérêts après des omissions dans sa déclaration d’intérêts, ce dernier a rectifié samedi ce document et déclaré 13 mandats dont 11 bénévoles, selon Le Monde. Il a reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe, éloignant l’incertitude qui planait sur une éventuelle démission.
Les cheminots grévistes ont déjà annoncé qu’ils n’envisageaient pas de “trêve” pour les fêtes de fin d’année. “Si le gouvernement veut que le conflit cesse avant les fêtes, il a toute la semaine prochaine pour prendre la décision de bon sens qui s’impose”, estime Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, avant de trancher: “le retrait de la réforme par points.”