François Berléand, en discussion, hier, au cinéma Le Select. PH. O. D.
« Ce n’était pas du mépris, c’était un ras-le-bol ». Venu présenter un film à Saint-Jean-de-Luz, dimanche, François Berléand a reçu des gilets jaunes qui attendaient des explications sur les propos qu’il avait tenus à leur encontre.
Un groupe d’une vingtaine de gilets jaunes attendait François Berléand, dimanche après-midi, devant le cinéma luzien Le Select, où l’acteur présentait son dernier film, « Esprit de famille ». Les manifestants voulaient obtenir des explications concernant les propos qu’il avait…
Venu présenter L’Esprit de Famille, dernier film d’Éric Besnard, François Berléand a été accueilli par une vingtaine de Gilets Jaunes, comme le rapporte Sud Ouest. C’est au bar du cinéma que l’acteur s’est entretenu pendant une demi-heure. L’artiste n’a cependant pas accepté que l’entretien soit filmé.
Pour justifier sa réaction, François Berléand a déclaré qu’il avait trouvé «insupportable» autant de violence et de casse. «C’est la première fois de l’histoire qu’avait lieu une manifestation anti-gouvertementale sur les Champs Élysées. Ce défilé n’était pas autorisé», a-t-il souligné en admettant qu’il avait «pété les plombs». De sa part, il ne s’agissait pas de mépris mais «d’un ras-le-bol», a-t-il encore précisé.Invité au cinéma de Saint-Jean-de-Luz, l’acteur François Berléand s’explique avec des gilets jaunes [Premium 🔑] https://t.co/k3SDzB5lCW pic.twitter.com/tOwCthg5tS— SO_Paysbasque (@SO_Paysbasque) 9 décembre 2019
Ses interlocuteurs ont ensuite tenté d’expliquer la manière dont ils avaient perçu ces mots. «On s’est sentis méprisés (...), parce que tout le monde nous méprise. Macron. Son système. Ceux qui l’entourent», a expliqué une militante. «Monsieur Berléand, on n’est pas des feignants. Ici, il n’y a pas de chômeurs.»
On s’est sentis méprisés par vos propos, parce que tout le monde nous méprise
Un discours que François Berléand a dit «comprendre», mais qu'il ne soutient pas. Après cette petite explication de texte, l’acteur et les Gilets Jaunes se sont «salués poliment», selon Sud-Ouest. La hache de guerre est enterrée.